07. Mgr Jean-Olivier Briand
Dachowski Photography ©AAQ

Mgr BRIAND (1715-1794)
7e évêque de Québec, 1766-1784


NOTICE: Jean LeBlanc, Dictionnaire biographique des évêques catholiques du Canada : les diocèses catholiques canadiens des Églises latine et orientales et leurs évêques : repères chronologiques et biographiques 1658-2012Montréal, Wilson & Lafleur, 2e éd., 2012, pp. 299-303.
Avec l’aimable autorisation de la Maison d’édition, 17 mai 2019.


Né le 23 janvier 1715 à Plérin, diocèse de St-Brieuc en Bretagne, dans une famille de fermiers, il fit ses études classiques et sa théologie au séminaire de St-Brieuc et fut ordonné prêtre le 16 mars 1739. D’abord vicaire dans une paroisse de St-Brieuc dont son oncle était curé, il accompagna en Nouvelle-France le nouvel évêque de Québec, Mgr de Pontbriand, en qualité de secrétaire. Partis de Plérin le 11 mai, ils arrivèrent à Québec le 29 août 1741. Chanoine, trésorier puis doyen du chapitre, confesseur des religieuses, théologal, et enfin vicaire général le 13 septembre 1759 lors du départ de Mgr de Pontbriand pour Montréal, à la suite de la prise de Québec, il fut chargé, à la mort de l’évêque le 8 juin, de convoquer le chapitre. Ce dernier, réuni au monastère des Ursulines, l’élit le 2 juillet 1760 vicaire capitulaire et, après la cession du Canada à l’Angleterre, le présenta à l’évêché de Québec le 11 septembre 1764. Le gouverneur avait récusé son premier choix (15 septembre 1763), M. Montgolfier, lequel cependant avait recommandé aux chanoines l’abbé Briand, qui partit alors pour Londres afin de se faire reconnaître au moins tacitement par le ministère, lequel décida effectivement de fermer les yeux.

Confirmé dans cette fonction par Clément XIII le 21 janvier 1766, il fut sacré à Suresnes, près de Paris, le 16 mars, par Mgr Demay de Termont, évêque de Blois, assisté de Mgr Chasteignier de la Chasteigneraye, évêque de Saintes, et de Mgr de Grimaldi d’Antibes, évêque de Rodez. Arrivé à Québec le 28 juin 1766, après une absence de presque deux ans, et six ans après la mort de Mgr de Pontbriand, il fut intronisé dans la chapelle du séminaire le 19 juillet. Il s’établit au séminaire qui lui assura la subsistance ; le palais épiscopal, endommagé lors de la Conquête, et qu’il ne put restaurer faute d’argent, fut finalement vendu en 1777 au gouvernement. Démissionnaire le 29 novembre 1784, rongé par la sciatique, il se retira au séminaire où il mourut le 25 juin 1794. Il fut inhumé dans la cathédrale après les funérailles, célébrées le 27 juin.

C’était un homme en apparence d’une grande timidité, mais fort pieux et travailleur, peu éloquent, sans ambition, pratiquant une authentique pauvreté évangélique, et au fond d’une grande force de caractère (« un chien de Breton entêté », disaient ses ennemis) mais tempérée d’humour. Il fut à bien des égards, par sa tolérance, en avance sur son époque. Il avait fait preuve de beaucoup de dévoue­ment, à l’automne de 1759, lors du siège de Québec, et au printemps de 1760, lors de la bataille de Ste-Foy. Présenté par un courant de l’historiographie moderne comme trop favorable aux conquérants (« servile loyauté », selon Laurier Lapierre) parce qu’il maintint toujours une grande harmonie dans ses relations et sa correspondance avec les gouverneurs, et qu’en homme du XVIIIe siècle il concevait difficilement une Église étrangère au pouvoir civil, Mgr Briand ne fit que son devoir, qui était de protéger les intérêts de l’Église devant un gouvernement a priori anti-romain.

Premier évêque élu sous la domination britannique, « second fondateur de l’Église canadienne », il ne fit qu’appliquer la doctrine contemporaine voulant que toute autorité vienne de Dieu, d’où sa loyauté envers le nouveau pouvoir, pour lui de toute façon un moindre mal. Ceci explique par exemple le Te Deum chanté lors du mariage de Georges III en 1762, de la signature du Traité de Paris le 10 mars 1763, et ses mandements de 1775-1776 au moment de l’invasion américaine, alors qu’il menaça d’interdiction des sacrements ceux qui se joindraient à l’envahisseur et favoriseraient ainsi l’annexion. On peut difficilement le blâmer de s’être méfié de ces « Bostonnais presbytériens », férocement antipapistes et persécuteurs des catholiques. D’ailleurs, il ne faut pas oublier que cette prédication loyaliste provoqua chez beaucoup de fidèles une hostilité ouverte, ce qui montre qu’effectivement il y avait régression de l’influence politique du clergé. Mais, en revanche, suivant en cela le conseil de son prédécesseur Mgr Dosquet, il s’abstint de tout prosélytisme auprès des protestants, afin de ne pas froisser les autorités coloniales (l’Acte de Québec, dû en partie à son célèbre entêtement, venait de consacrer une nouvelle charte des droits civils et religieux des Canadiens français et d’assurer la survie économique de l’Église en lui accordant le droit de perception des dîmes). Il réussit donc à préserver les droits du Saint-Siège ; on estime que sous le Régime anglais l’Église, en contrepartie de son loyalisme, jouissait à plusieurs égards de plus de liberté que sous le Régime français, obtenant par exemple du premier la permission pour l’évêque de Québec de se choisir à l’avenir un coadjuteur c.f.s. afin d’éviter d’aller en Europe pour le sacre, en conformité d’un bref de Clément XIII du 9 avril 1766. Comme il l’écrivit lui-même : « Que ce soit par politique et par raison d’État, qu’importe à la religion ? ».

Si, vis-à-vis du gouvernement et du gouverneur Murray qui entendaient obtenir le contrôle de l’administration religieuse et tenir les prêtres dans un état de sujé­tion nécessaire, il se montra modéré et conciliant, ouvert aux compromis acceptables parce que le gouvernement et la hiérarchie avaient des intérêts communs, et s’il ne refusa pas une pension annuelle de 200 livres sterling, il ne céda jamais sur l’essentiel, et réussit à éviter toute ingérence dans les domaines du culte et de la doctrine, ainsi qu’une concrétisation rigoureuse de la prérogative royale. Michel Brunet a reconnu avec justesse qu’il fut « un homme d’État au service des Canadiens à un moment critique de leur évolution historique », préservant l’unité de son troupeau et par là jetant les bases de la nationalité canadienne. Ossature d’un peuple minuscule, seule l’Église pouvait tenir debout cette collectivité fragile. D’autres en revanche lui reprocheront d’avoir joué le rôle de rempart de la souveraineté britannique au Canada plutôt que celui de champion d’un nationalisme agressif. Il aurait pour ainsi dire complété la Conquête en effectuant une rupture spirituelle entre la France et la Nouvelle-France, par une nouvelle exégèse historique faisant le procès de l’administration coloniale française, en exagérant les faiblesses, et par une interprétation providentialiste préconisant l’intériorisation d’une nouvelle allégeance et invitant les fidèles à se tourner vers le futur. Dieu avait soustrait le pays à la dépendance envers la France afin de lui épargner les horreurs de la Révolution.

Il ne faut pas cependant oublier, comme l’a écrit Marcel Trudel, que la situation de l’Église canadienne au début de son épiscopat était fort inquiétante : reconnaissance juridique à titre d’association privée seulement ; vague garantie de liberté religieuse ; exclusion des catholiques de toute charge politique à moins de prêter le serment du Test. De plus, défense aux Jésuites et aux Récollets de recruter, afin de n’avoir qu’un clergé séculier, plus immédiatement soumis à l’évêque et donc plus contrôlable. Cela aura pour effet à court terme de faire du clergé séculier le seul palier intermédiaire entre l’État et le peuple, et de lui permettre à moyen terme de dépasser son rôle religieux pour prendre l’initiative de diriger comme porte-parole du nationalisme les efforts contre l’assimilation, en figeant d’une part son peuple dans une vocation agricole, et d’autre part en prenant le contrôle de l’éducation par l’élimination du laïcat. Contexte qui eut pour effet de porter à 56 % la canadianisation du clergé dans son ensemble, et à 88 % celle des prêtres séculi­ers ; notons qu’en 1764 les trois grands vicaires sont canadiens. Enfin, séminaire privé des renforts venus de Paris, quasi-disparition du chapitre, et interdiction à l’évêque de porter son titre (on ne lui reconnaissait que celui de Surintendant de l’Église romaine) et de correspondre avec le Saint-Siège.

Le vide juridique concernant les dîmes de 1760 à 1774 aurait pu être particulièrement inquiétant. Établie en 1663 pour l’entretien du séminaire sur la treizième partie des récoltes de grains (mais non du lin, du chanvre, du tabac, etc., ce qui aurait eu pour effet d’entraver des industries naissantes) – quotité réduite au vingt-sixième en 1679 et payable directement aux curés –, la dîme ne fut plus pratiquée de la Conquête jusqu’à l’Acte de Québec de 1774 qui rétablit officiellement la loi civile française. Ce qui veut dire que les curés ne pouvaient plus recourir à l’autorité civile pour la percevoir ; ne restaient que les sanctions ecclésiastiques. Mais il ne semble pas que les fidèles profitèrent de la situation pour contester ce devoir, et les cas de refus semblent plus motivés par la misère et la pauvreté que par les termes de la capitulation. Autres motifs de préoccupation : le clergé réduit aux deux-tiers de ses effectifs de 196 prêtres de 1759 à cause des décès (39 morts en 5 ans) et des départs (22 prêtres dont 8 Jésuites), soit un prêtre par 500 catholiques contre 350 en 1759, 138 prêtres desservant en 1765 quelque 70,000 fidèles répartis en 118 paroisses ; présence d’un seul missionnaire en Acadie, sur la rive nord des Éboulements à Sept-Îles, sur la rive sud des Trois-Pistoles jusqu’à la Baie des Chaleurs, et de trois respectivement dans la région des Grands-Lacs et celle des Illinois ; grave pénurie de prêtres dans le gouvernement de Trois-Rivières où 11 des 20 centres n’avaient pas de pasteurs résidents.

Cette rareté des missionnaires explique le fait qu’en accord avec le gou­verneur Carleton il s’abstint de promulguer le bref Dominus ac Redemptor de Clément XIV (21 juillet 1773) supprimant la Compagnie de Jésus, afin de garder en exercice des religieux traditionnellement consacrés aux missions amérindiennes, et dont l’influence auprès des diverses tribus servaient les intérêts mercantiles de la colonie. En réalité, avec un clergé clairsemé, non toujours édifiant et souvent mal formé, et des fidèles pour le moins rétifs (aventuriers, indépendants, irrespectueux, rudes de manières, ce qui, soit dit en passant, caractérisait aussi les colons américains), il n’avait d’autre choix, pour sauver l’Église, que la voie de la collaboration, seule garantie de la paix sociale. Cela explique la sévérité avec laquelle il jugea l’attitude des Acadiens, qui avaient selon lui fait preuve de rébel­lion et ainsi attiré sur eux le drame de l’exil.

Il s’agissait en fait d’un contexte, comme l’a écrit J.-P. Wallot, où, d’une part, le clergé était loin d’être omniprésent, contrairement au mythe répandu, et où, d’autre part, l’Église, contrairement à la société civile, n’avait pas subi de substi­tution de leadership malgré son appauvrissement, et s’avérait par conséquent moins désorganisée malgré toute absence de statut légal. Il s’attacha à reconstruire ses infrastructures, ruinées par la guerre, et à rétablir la discipline et l’autorité ecclésiastiques tant sur le clergé (fronde des marguillers de Québec qui lui refusèrent longtemps l’accès à sa cathédrale dans laquelle il ne put faire son entrée solennelle que le 13 mars 1774 après l’intervention du lieutenant-gouverneur Cramahé) que sur ses ouailles (il interdira pour un temps les messes de minuit pour cause d’intempérance). On a aussi noté que, de 1766 à 1784, il prononça 23 menaces ou décisions d’interdit et d’excommunication touchant 14 paroisses. Il fustigea également dans ses lettres pastorales et mandements l’ivrognerie (répandue selon lui chez les femmes et les pauvres), les manquements au jeûne et l’abstinence, les fautes contre la sanctification du dimanche, les impuretés de toutes sortes, la lecture des livres impies et la désobéissance aux pasteurs. Comme on le voit, la religiosité et la moralité des Canadiens n’étaient guère à cette époque très édifiantes, et il ne faut pas se surprendre que Mgr Briand jugeait qu’il valait mieux excommunier que relâcher la discipline : « Jamais il ne s’est fait plus de chrétiens que lorsque l’Église a été plus ferme. »

Il visita son diocèse une première fois de 1767 à 1769, une seconde de 1771 à 1773, consignant dans son journal des visites pastorales des renseignements précieux sur 87 paroisses ou dessertes. Il rédigea un nouveau catéchisme, dans lequel il introduisit la formule du 7e commandement de l’Église (sur la dîme) ; il s’agissait surtout ici, après la Conquête anglaise, dans un texte fortement apolo­gétique, de défendre la foi en invoquant ses liens de fidélité et de continuité pour maintenir un espace catholique. Il s’intéressa plus que ses prédécesseurs aux missions amérindiennes, mais pouvait difficilement leur consacrer des ressources, et comptait sur le retour des Jésuites pour y oeuvrer. Il travailla au recrutement du clergé, ordonnant 90 prêtres durant son épiscopat, ce qui était loin d’être suf­fisant ; n’écrivait-il pas en 1774 : « Depuis ma consécration, j’ai fait 25 prêtres mais il en est mort 32 » ?. Un seul prêtre avait été admis au Canada entre 1763 et 1791, et les tentatives du gouverneur Haldimand de faire venir des prêtres fran­cophones qui n’étaient pas sujets français ne purent aboutir, le navire transpor­tant les 4 prêtres savoyards recrutés entre 1779 et 1782 ayant été intercepté par les corsaires. Ce clergé par ailleurs n’était pas sans reproche, prêtres et religieux reflétant souvent la tiédeur des fidèles. Il était dénoncé pour ivrognerie, avarice ou indiscrétion abusive dans la vie des paroissiens, aimant trop son aisance ou adepte de manies procédurières ; lui-même disait préférer moins de prêtres s’il le fallait, mais des prêtres de valeur, ce qui aurait davantage été le cas si ce recrute­ment avait pu se poursuivre en France ; mais le gouverneur ne voulait pas de prêtres « nés sous la domination de la maison de Bourbon ». Soucieux du sort des catholiques de la Nouvelle-Angleterre, il s’était dit prêt au transfert de juridiction proposé en 1771 par le vicaire apostolique de Londres qui la détenait sur ce ter­ritoire, mais le projet n’aboutit pas à cause des craintes de la Propagande d’une réaction antipapiste. Il est intéressant de noter qu’il avait ordonné prêtres trois futurs évêques, Jean-François Hubert, Charles-François Bailly de Messein et Pierre Denaut, et sacré Louis-Philippe Mariauchau d’Esgly et Jean-François Hubert.

Devise : SANS DÉTOUR
Armoiries : ARC 90
Iconographie : ARC 90

Mandements

  • Catéchisme à l’usage du diocèse de Québec. Montréal, 1777
  • Mandements des évêques de Québec… Québec, 1888, v.2, 189-310

Bibliographie :   on se reportera à la bibliographie dressée par A.Vachon dans DBC/4, 111, et à celle de G.-M. Oury, op. cit. infra, 237-245, à compléter par :

  • Maheux, A. « Sur la nomination de deux évêques, Laval et Briand », Le Canada français (1940-1941), 674-689.
  • Neatby, H. « Jean-Olivier Briand : a minor Canadien », Canadian Historical Association Report (1963) 1-18.
  • Brunet, M. « Mgr Jean-Olivier Briand, homme d’État au service des Canadiens ou valet à la solde des autorités britanniques », Asticou (1976) 9-21.
  • Vachon, A. Mgr Jean-Olivier Briand, 1715-1794. Québec, 1979.
  • Vachon, A. « Mgr Jean-Olivier Briand (1715-1794) », Les cahiers des Dix (1979) 145-174.
  • Oury, G.-M. Mgr Briand, évêque de Québec, et les problèmes de son époque. Ste-Foy, 1985.
  • Chaussé, G. « L’Église canadienne et le mouvement révolutionnaire, de 1775 à 1837 », dans : Boulle, P.H., éd. Le Canada et le Révolution française… Montréal, 1989, 133-143.
  • Codignola, L. « Le Québec et les prêtres savoyards, 1779-1784 : les dimen­sions internationales d’un échec », RHA (1990) 559-568.

AUTRES NOTICES

  • 1893 – TANGUAY, Cyprien, Répertoire général du clergé canadien, par ordre chronologique depuis la fondation de la colonie jusqu’à nos jours. Montréal : Eusèbe Senécal & fils, imprimeurs-éditeurs, 1893. xiii, 526, xlvi p.
  • 1899 – TÊTU, Henri, 1849-1915. Les évêques de Québec. c1899. Nouv. ed. à l’usage de la jeunesse. Tours France : A. Mame ; Montréal : Granger, 1983.
  • 1906 – PLESSIS, Joseph Octave. Oraison funèbre de Mgr Jean-Olivier Briand, ancien évêque de Québec [microforme] : prononcée dans la cathédrale de Québec le 27 juin 1794. Bulletin des recherches historiques, 1906.
  • 1945 – LAURENT, Laval. Québec et l’Église aux États-Unis sous Mgr Briand et Mgr Plessis / Laval Laurent ; Préf. de S. E. le card. Jean-M.-Rodrigue Villeneuve. Montréal : Librairie St-François, 1945. 258 p. : cartes ; 24 cm
  • 1979 – VACHON, André. Mgr Jean-Olivier Briand, 1715-1794 Québec : Éditions des Dix, 1979. 31 p.
  • 1980 – VACHON, André, « BRIAND, Jean-Olivier », DBC, vol. IV.
  • 1985 – OURY, Guy-Marie. Mgr Briand, évêque de Québec, et les problèmes de son époque. Préface de Louis-Albert Vachon. Sablé-sur-Sarthes, France : Éditions de Solesmes ; [Sainte-Foy, Québec] : Éditions La Liberté, 1985. 245 p. : ill.
  • 2013 – CODIGNOLA, Luca,  « Quoi de neuf au sujet de la prétendue servitude de Monseigneur Briand », dans: Pâquet, Martin, Matteo Sanfilippo et Jean-Philippe Warren  (dir.), Le Saint-Siège, le Québec et l’Amérique française. Les archives vaticanes, pistes et défis, Presses de l’université Laval, 2013, 109-131.

PORTRAITS DES ÉVÊQUES ET ARCHEVÊQUES

Photographies des portraits des évêques et archevêques du grand salon de l’Archevêché de Québec sur les originaux conservés au Musée de la civilisation (Collection Archevêché de Québec). Huile sur toile sauf  :

  • Card. VACHON : photographie originale par Kdel (Québec).
  • Card. OUELLET : photographie originale par Studio Guy Raymond (Québec)